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Exposition
ExpositionLocal : Atelier de sculpture
« Petit historique d’une grande histoire » : cinquante ans de recherches théâtrales au Québec sous le prisme de la SQET
Exposition accessible tout au long du colloque.
Commissariat : Jeanne Murray-Tanguay (UQAM) avec la collaboration d’Alexandre Gauthier (U. d’Ottawa)
Le groupe SQET50 est composé de Nicole Nolette (U. de Waterloo), Claudia Blouin (U. Laval, CRILCQ), William Durbau (U. d’Ottawa), Sandrine Duval (U. McGill), Pierre-Olivier Gaumond (UQAM), Alexandre Gauthier (U. d’Ottawa), Enzo Giacomazzi (UQAM, U. de Paris 3) et Jeanne Murray-Tanguay (UQAM).
SQET
Détails et descriptif de l’événement
Le groupe de recherche SQET50 se penche sur l’évolution de l’étude du théâtre au Québec en s’appuyant sur l’histoire de notre société qui fêtera ses 50 ans en 2026. Le groupe se propose de partir à la découverte des archives de la SQET, notamment celles de L’Annuaire théâtral, du bulletin Théâtralités et de la bibliothèque académique, pour retracer et interpréter des événements charnières informant la manière dont la recherche en théâtre s’est transformée au fil du temps. Avec ce projet, nous souhaitons contribuer à l’édification des savoirs autour de l’évolution de l’étude du théâtre au Québec et dans le Canada francophone, de même qu’ouvrir à des réflexions et perspectives pour l’avenir de notre organisation.
Dans le cadre de ce colloque nous présentons la première mouture d’une exposition où seront mises en valeur des archives historiques (ex. : affichage des bulletins de liaison de la Société d’histoire du théâtre du Québec, qui a précédé la SQET; diffusion, d’entrevues menées avec des membres passés et actuels de la SQET et autres perles. L’exposition prend la forme d’une ligne du temps interactive retraçant l’histoire de la SHTQ/SQET.
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Jeudi 5 juin
Mot de bienvenue
Événement de bienvenueLocal : Théâtre
Mot d’accueil du comité organisateur du colloque composé de Geneviève Bélisle (UQAM), Claudia Blouin (U. Laval), Hervé Guay (UQTR), Nicole Nolette (U. de Waterloo), Marie-Eve Skelling Desmeules (UQAC) et Jean-Paul Quéinnec (UQAC)
SQET
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Mesures d’accessibilité
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Pause
Séance 2. Pour un enseignement de l’art dramatique en région
Table rondeLocal : Studio-théâtre
Présidence : Marie-Eve Skelling Desmeules (UQAC)
Marilou Desbiens (CSS des Rives-du-Saguenay)
Nadyne Villeneuve (CSS Pays-des-Bleuets)
Véronique Villeneuve (CSS de La Jonquière)
Émilie Gilbert Gagnon (Cégep de Saint-Félicien)
SQET
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Mesures d’accessibilité
Pour un enseignement de l’art dramatique en région
Cette séance sera l’occasion de rassembler, autour d’une même table ronde, des actrices du milieu scolaire régional au regard de l’enseignement de l’art dramatique/théâtre en contexte scolaire régional. Le vaste territoire du Saguenay-Lac-St-Jean comprend quatre centres de services scolaires (des-Rives-du-Saguenay; de la Jonquière; du Lac-St-Jean; du-Pays-des-Bleuets). L’enseignement de l’art dramatique au sein de ceux-ci est affecté par de nombreux enjeux qu’il importe de mettre en commun et en lumière.
Quelle est la place de l’enseignement de l’art dramatique/théâtre sur le vaste territoire du SLSJ? Comment cette discipline coexiste-t-elle avec les autres au sein des différents contextes? Quels sont les enjeux propres à l’enseignement de l’art dramatique en région, et particulièrement au Saguenay-Lac-St-Jean? Comment la discontinuité scolaire impacte(ra)-t-elle le milieu théâtral régional?
Alors qu’il existe habituellement peu d’interactions entre les personnes engagées dans ces divers contextes d’enseignement sur ce même grand territoire, cette séance s’ouvre sur un possible en-commun permettant de tisser des liens entre ce que se vit et sévit au sein de la région.
Marilou Desbiens
Bio : Marilou Desbiens est enseignante spécialiste en arts au niveau primaire dans différentes écoles du Saguenay. Après avoir terminé son baccalauréat en enseignement des arts en 2012, elle entame une recherche de 2e cycle afin d’élaborer des stratégies d’enseignement de l’art vivant (art performance) par le jeu, pour des élèves de niveau primaire et secondaire. Par la suite, elle s’est promenée sous divers chapeaux, soit comme directrice du volet jeunesse du Festival REGARD, puis comme conseillère pour le RECIT Culture-Éducation ainsi que pour le réseau d’écoles culturelles Hémisphères, le tout lui permettant d’ajouter de solides cordes à sa harpe. À l’automne 2023, elle reprend son chapeau d’enseignante et travaille depuis à instaurer qu’il n’y a rien de dramatique en art dramatique et que tout est prétexte à la création et l’interprétation d’histoires riches en émotions.
Nadyne Villeneuve
Bio : Nadyne Villeneuve enseigne au centre de service scolaire du Pays-des-Bleuets depuis 27 ans. Sa passion pour les lignes, la danse, l’art du costume et de la scène l’ont transportée de Londres à Dolbeau-Mistassini, en passant par Las Vegas; de la salle Thérèse Plante à la Place des Arts et jusqu’au Centre Bell. Elle a drapé pour le Cirque du Soleil, costumé Décembre de QuébecIssime, habillé Véronique Dicaire, et se consacre depuis les 20 dernières années à outiller nos enfants pour leur plus grand rôle et dans leur plus grande aventure: la vie! Moteur de création, les enfants la poussent au-delà de ses limites. Le respire, le regard, l’être et le réveil de ces petits voyageurs sont le carburant de sa quête d’enseignante.
Véronique Villeneuve
Bio : Véronique Villeneuve vit et travaille à Ville de Saguenay. Elle détient un baccalauréat en Histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal, ainsi qu’une maîtrise en Arts, option transmission/création, de l’Université du Québec à Chicoutimi. Depuis 2017, elle occupe le poste de conseillère pédagogique en Arts au Centre de services scolaire De La Jonquière et coordonne le programme Arts & métiers de la scène. Auparavant, elle a œuvré pendant quatorze ans à Culture SLSJ comme agente de liaison. Parallèlement, elle a publié un recueil de poésie et quelques écrits portant sur diverses pratiques artistiques pour des revues spécialisées (Spirale, ESSE, ETC Montréal, Zone Occupée). En 2020, elle remportait le 1er prix du meilleur texte de trois pages dans le cadre du concours de création de la revue La Bonante.
Émilie Gilbert Gagnon
Bio : Émilie Gilbert-Gagnon est metteure en scène, comédienne, directrice artistique du Théâtre CRI – Centre de Recherche et d’Interprétation, et enseigne le théâtre au Cégep de St-Félicien depuis 7 ans. Ayant été formée à l’UQAC, elle a d’abord complété le baccalauréat interdisciplinaire en arts avant de faire une maîtrise en arts – plus particulièrement en mise en scène. Originaire de la Beauce, elle a habité 13 ans au Saguenay avant de s’établir au nord du Lac St-Jean où elle se plaît à créer des ponts artistiques entre ces deux magnifiques pôles de cette même et grande région.
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Lunch
Séance 3. Dramaturgie de l’en-commun
Session de communicationsLocal : Grand atelier
Présidence : Carole Nadeau (U. Laval)
Charlotte Gagné-Dumais (Théâtre des Trompes)
Myriam Boileau (UQAM)
Marilou Guay-Deschênes (Artiste)
SQET
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Les dynamiques intermédiales comme facilitatrices d’une mise en commun dans la mise en scène de « Humeurs de Veuve »
Charlotte Gagné-Dumais
Les dernières créations du Théâtre des Trompes (Plein tube, 2021; Humeurs de Veuve, 2025) autour des textes de Hervé Bouchard (respectivement Mailloux et Parents et amis sont invités à y assister) ont été intrinsèquement liées à mes recherches doctorales. Au moment du dépôt de la thèse, les répétitions d’Humeurs de Veuve débutaient. Ainsi, une partie importante du travail de recherche-création a continué après la rédaction de la thèse. Maintenant la mise en scène de ce spectacle achevée, je peux explorer de façon approfondie les échanges entre la théorie et la pratique qui ont eu lieu.
Entre les quelques mantras qui animent les répétitions (« Rarement Stanislavski, souvent Brecht », « Il faut raconter ») et l’utilisation d’une immense robe de bois comme dispositif scénique, les stratégies d’opacifications et de transparence utilisées au cours du processus de création sont devenues essentielles à une possible mise en commun des différents médias mobilisés par la production; c’est-à-dire d’une mise en commun des diverses présences humaines et autres-qu’humaines (texte, scénographie, conception sonore, conception lumière, conception vidéo, etc.).
C’est en combinant ce qui est généralement considéré comme des opposés – tels que le temps de la machine et le temps de l’humain (Mézergues), l’opacité et la transparence (Bolter et Grusin), la présence médiatisée et en direct (Auslander), le jeu réaliste (Stanislavski) et le jeu distancié (Brecht) – que nous parvenons à découvrir de nouvelles possibilités, et à comprendre que les oppositions sont moins franches dans le concret de la pratique artistique que dans certaines bulles théoriques. Ces combinaisons, inévitablement intermédiales, sont un travail concret de l’en-commun.
Bio : Charlotte Gagné-Dumais est metteur·e en scène et obtient son doctorat à l’Université de Montréal en 2024. Après des études en cinéma, iel étudie le théâtre contemporain dans une perspective intermédiale. Dans ses recherches comme dans sa pratique artistique, iel s’interroge sur la présence intermédiale des interprètes, la relation à l’autre-qu’humain et l’identité de genre. En 2015, iel fonde, avec Laurence A. Clavet, la compagnie de création féministe le Théâtre des Trompes. Iel y assure la direction artistique ainsi que la mise en scène de plusieurs projets, dont le Cycle de la Roche, un cycle de création dédié aux textes d’Hervé Bouchard, au Théâtre aux Écuries. Charlotte aime les pâtisseries.
Se représenter au théâtre : la mobilisation de la subjectivité dansle théâtre documentaire québécois contemporain
Myriam Boileau
« S’il veut remplir sa mission pédagogique, le drame politique ne doit pas prendre comme point de départ l’individu mais le document » (Piscator, 1929 : 213). Alors que le théâtre documentaire avait pour ambition originale une volonté de prise de conscience politique à travers ce que son créateur Erwin Piscator nommait le document, les choses ont depuis changé. À une époque où les expériences individuelles prennent de plus en plus d’importance dans la compréhension que les acteurs ont de leur société (Martuccelli, 2017), les formes québécoises de théâtre documentaire ont plutôt fait émerger une dramaturgie où l’individu est partie prenante des enjeux sociopolitiques présentés sur scène. Cette manière de vivre le politique comme extension de soi s’inscrit dans une façon de travailler la dramaturgie d’une pièce de théâtre documentaire où l’individuel et le collectif sont étroitement liés. Se basant sur J’aime Hydro et Run de lait, deux spectacles phares du théâtre documentaire québécois contemporain, cette présentation jettera un regard sur la façon dont les notions de subjectivité et du commun se déploient sur la scène théâtrale d’aujourd’hui. Cette
rencontre entre une base sociologique et un corpus artistique permettra d’illustrer la tension à l’œuvre entre la notion de subjectivité, traitée sur le mode de l’expérience individuelle, et son imbrication dans les enjeux sociopolitiques que le théâtre documentaire met en scène, par l’entremise de notre conception du commun.
Bio : Étudiante à la maîtrise en théâtre à l’École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), Myriam Boileau est également détentrice d’une mineure en études théâtrales de l’UQÀM ainsi que d’un baccalauréat en sociologie avec une spécialisation en études féministes, des genres et des sexualités réalisé à l’Université de Montréal (UdeM). Son parcours est par ailleurs ponctué de séjours à l’international, dont à l’Université de Lund en Suède pour un programme d’échange étudiant ainsi que, plus récemment, au Rwanda et au Nunavik dans le cadre de contrats professionnels. Intéressée par les notions de subjectivité, du commun et du politique ainsi que leurs imbrications dans le milieu théâtral, son projet de recherche porte sur la représentation du commun au sein du théâtre documentaire québécois contemporain, à savoir celui des dix dernières années. En parallèle à ses études, Myriam travaille également comme documentaliste au Centre de documentation de l’École supérieure de théâtre (CEDEST).
Le Collectif Baba Yaga; l’expérience d’un gym de création en arts vivants
Marilou Guay-Deschênes
Résumé à venir.
Bio : Originaire d’Alma, Marilou a étudié en théâtre au Bac Interdisciplinaire en Arts de l’UQAC et au Cégep de Limoilou. Elle travaille comme comédienne pour diverses compagnies de théâtre et au sein de l’organisme Clowns Thérapeutiques Saguenay. En plus d’être formatrice, auteure et metteure en scène pour la troupe les En-Tête-T et médiatrice culturelle pour (presque) toutes les compagnies de théâtre, Marilou est cofondatrice et membre du collectif de création Baba Yaga. Elle s’est récemment tournée vers ses propres créations avec le projet Passion à la Bleuetière et le spectacle Celles que je porte, présenté en janvier 2025 à La Rubrique.
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Pause
Séance 4. Bruissements : entretisser les voix
Lecture-performanceLocal : Studio-théâtre
Présidence : Claudia Blouin (U. Laval, CRILCQ)
Catherine Cyr (UQAM)
Érika Leblanc-Belval (UQAM)
Pierre-Olivier Gaumond (UQAM)
Berte Séguin (UQAM)
Jeanne Murray-Tanguay (UQAM)
SQET
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Bruissements : entretisser les voix
Un chœur indistinct. Des voix qui bruissent, n’appartiennent à personne mais traversent des corps pierres sédiments s’élèvent en nuées d’étourneaux puis s’amenuisent. S’énoncent à bas bruit. S’arrêtent. Reprennent. La courte pièce Bruissements a été élaborée dans le cadre du projet de recherche intersectoriel « Réécrire la forêt boréale » qui réunit des chercheur·es en études littéraires (UQAM) et en écologie (UQAT). Au sein de ce « connectif de création » (Lozano- Hemmer, 2022), il s’agit de mobiliser « [d]es recherches en écologie forestière comme de la matière première pour des textes de création littéraire ». À partir de l’exploration de travaux portant sur l’écosystème de l’esker Saint-Mathieu-Berry en Abitibi, et irriguée par une réflexion dramaturgique autour de la voix accordée à l’autre qu’humain au théâtre (Sermon, 2021), Bruissements explore une forme énonciative qui, sans la rejeter tout à fait, s’éloigne de la prosopopée et du risque de « ventriloquie » (Garcin-Marrou, 2019) qui l’accompagne. Les matériaux d’écriture puisés tout particulièrement dans deux recherches – textes, photographies, enregistrements sonores, tableaux des espèces d’oiseaux répertoriées en zone riveraine – sont ainsi déplacés et reconfigurés au sein d’un dispositif qui repose sur l’indétermination des voix. Nous ne savons pas qui prononce les mots ni d’où ils proviennent. Ce « dialogue aux énonciateurs incertains » (Sermon, 2005) s’ancre dans l’indiscernable, dans l’irrésolu, cherche à brouiller les temporalités et à faire s’effriter les frontières – disciplinaires, interespèces. L’imaginaire de la perte, de la solastalgie, mais aussi de la possibilité de la vie continuée est ici mis en commun : présent en filigrane dans les travaux en écologie forestière, il migre dans l’espace dramaturgique où il traverse l’ensemble des voix indéfinies et entrelacées. La présentation se déclinera en trois parties : une lecture-performance à quatre voix suivie d’un bref retour sur la démarche de création et d’une discussion plus large autour de « Réécrire la forêt boréale » et de la recherche-création intersectorielle. La lecture-performance sera assurée par des participant·es au projet et membres étudiant·es de la SQET.
Catherine Cyr
Bio : Professeure au Département d’études littéraires de l’UQAM où elle enseigne la dramaturgie contemporaine, Catherine Cyr est l’autrice de plusieurs articles sur le théâtre parus dans divers ouvrages et périodiques. Elle a codirigé la revue Percées (2016-2024) et le groupe de travail interdisciplinaire « Arts vivants et écologie au Québec » (SQET, 2022-2024). Elle contribue depuis 2021 au projet de recherche intersectoriel « Réécrire la forêt boréale : pratiques collaboratives et spéculatives entre littéraires et écologistes » (UQAM, UQAT). Ses recherches actuelles portent sur les approches écopoétiques en arts vivants.
Érika Leblanc-Belval
Bio: à venir.
Pierre-Olivier Gaumond
Bio : Chargé de cours et étudiant au doctorat en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, Pierre-Olivier Gaumond aborde, dans ses recherches, l’intégration et l’imaginaire des sciences dans les dramaturgies québécoises contemporaines [CRSH 2022-2026]. Récipiendaire du Prix de la recherche émergente 2021 de la Société québécoise d’études théâtrales (SQET), il a publié dans les revues savantes Percées – Explorations en arts vivants et MuseMedusa et est coresponsable de l’axe Théorie et critique de la SQET depuis 2023. Parallèlement à sa carrière académique, il est depuis 2017 conseiller dramaturgique auprès de plusieurs compagnies de création en arts vivants, et accompagnateur d’artistes au sein de la plateforme de recherche en arts Écotone – Espace d’expérimentation.
Berte Séguin
Bio : Berte Séguin complète sa maîtrise en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal, sous la direction de Cassie Bérard. Iel s’intéresse aux liens qui unissent le réel à l’imaginaire et cherche à déconstruire l’opposition traditionnelle entre réalité et fiction. Son mémoire de maîtrise, Feu flottant suivi de Les œuvres littéraires sont des objets fondamentalement inconnus procède d’une poétique de la diffraction narrative pour questionner la fictionnalité en contexte de non-fiabilité narrative. Iel publiera à l’automne 2025 un recueil de textes collectif intitulé Mettre un chandelle là-dessus, à l’Instant même.
Jeanne Murray-Tanguay
Bio : Jeanne Murray-Tanguay est doctorante en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle agit à titre de secrétaire de rédaction de la revue scientifique Percées – Explorations en arts vivants, de responsable des communications de la Société québécoise d’études théâtrales et de coordonnatrice du projet de bénévolat Un livre à la fois (UQAM; Gricole).
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Hanter avec le paysage
Performance en directLocal : Studio-théâtre
Marion Bibeau (UQAC)
Gabrielle Couillard (UQAM)
Andrée-Anne Giguère (U. Laval)
Éric Noël (Artiste)
Jean-Paul Quéinnec (UQAC)
SQET
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Mesures d’accessibilité
Hanter avec le paysage
Si le paysage de la nature est une ambiance immédiate, une stimulation motrice Home-Cook, (2016) qui libère notre langage artistique, c’est qu’il est aussi pour l’artiste l’occasion d’un échange avec la réalité de cette nature. Découvrir le paysage serait avant tout s’ouvrir à des relations, laisser venir des mises en relation de relations (Méchoulan, 2017), des « avec » pour induire une réciprocité qui rend possible un commun entre l’humain et le plus qu’humain (Hope, 2017) du paysage. Lors de notre recherche création sur ce que nous appelons les écritures dramatiques en co-paysage, cette approche sociomédiale (Larrue, 2021) stimule des méthodes et des formes fluides et inclusives.
Pour le colloque, nous proposons la présentation de deux formes courtes qui mettent en valeur un processus de mise en commun par et avec le paysage. Dans Hanter avec les paysages (20 minutes), nous convions le public à une écoute collective et immersive de nos explorations avec Éric Noël de lieux-lisières sur l’île de Montréal.
Marion Bibeau
Bio : Marion Bibeau a terminé à l’hiver 2025 un baccalauréat par cumul à l’Université du Québec à Chicoutimi en Arts Visuels, en Théâtre et en Création Littéraire. Artiste multidisciplinaire, elle mêle photographie, vidéo, peinture, sculpture, performance et bruitage pour ouvrir un espace entre mythologie personnelle et imaginaire collectif. Par la rigueur du cadrage, l’exploration ludique du corps et d’artéfacts naturels, elle propose des œuvres semi-abstraites et sensuelles aux frontières du psychédélisme. Elle travaille comme photographe, médiatrice culturelle en milieu scolaire et formatrice pour le Théâtre 100 Masques en plus de faire de l’animation de rue avec Marie.B. De 2023 à 2025, elle est assistante-artiste pour le projet de recherche Co-paysages de Jean-Paul Quéinnec. Depuis mars 2025, elle est membre du conseil d’administration du collectif de création 3REG à Chicoutimi en plus d’assurer l’animation de ses soirées.
Gabrielle Couillard
Bio : Avec une approche éclectique mêlant création littéraire, théâtre et audio immersif, Gabrielle Couillard travaille autant à la production qu’à la création de projets tous plus variés les uns que les autres, mettant habilement à sa main les sons et les voix pour créer des territoires sonores riches pour les mots les plus précieux. Son travail mêle différentes expériences et techniques audio, dont la poésie, le field recording et les transformations sonores en chaîne, en plus d’un large imaginaire aural lui permettant de développer des systèmes de diffusion sonore complexes. Son intérêt principal repose sur les questions de spatialisation et d’immersion, au sein desquelles elle explore la relation entre le corps et l’espace à travers le son, à partir de sa propre expérience du corps en situation de handicap (Dispositif Espace-Corps, 2022-24, Territoires 2023). Tantôt derrière une console, tantôt au sol avec sa canne transformée en instrument musical, elle loue un grand souci à ce que chaque bruit, chaque mot, chaque souffle soit transmis à vos oreilles dans la plus grande des finesses.
Andrée-Anne Giguère
Bio : Artiste interdisciplinaire, Andrée-Anne Giguère a une pratique active de comédienne, performeuse, conceptrice vidéo pour la scène, professionnelle de recherche, metteure en scène et chargée de cours. Elle est co-directrice artistique de Théâtre Déchaînés. Doctorante à l’Université Laval, ses recherches sont axées sur l’intégration sensible de la technologie sur scène. Elle a codirigé avec Jean-Paul Quéinnec cinq cahiers de phonographie aux éditions de LaClignotante.
Éric Noël
Bio : Éric Noël (il/iel) est un auteur, traducteur, performeur non-binaire de Tiohtià:ke-Mooniyang-Montréal, diplômé du programme d’écriture dramatique de l’École Nationale de Théâtre (ENT) en 2009. Sa première pièce, Faire des enfants (Leméac, 2011), créée au Théâtre de Quat’sous, a remporté le prix Gratien-Gélinas décerné par la Fondation du Centre des auteurs dramatiques (CEAD) et a été traduite en plusieurs langues. En 2023, il a écrit, mis en scène et joué aux côtés de 10 autres artistes LGBTQIA2S+ son texte L’Amoure Looks Something Like You (Texte finaliste au Prix Michel-Tremblay de la Fondation du CEAD, Hamac, 2022) à la salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier. Sa pièce Ces regards amoureux de garçons altérés (Leméac, 2025) a d’abord été créée au Théâtre Prospero en avril 2025, dans une mise en scène de Philippe Cyr. Pour le jeune public, il a écrit La mère, Le Père, Le Petit et Le Grand (2012), Astéroïde B 612 (Leméac, 2021) – une adaptation du Petit Prince produite par le Théâtre La Roulotte – ainsi que Des morceaux de lumière (2024), une pièce pour adolescent.e.s construite à partir de témoignages de personnes dépendantes.
En parallèle de sa carrière artistique, Éric fait du conseil dramaturgique, de la médiation culturelle et occupe la présidence du CEAD de 2021 à 2025. Il a cofondé et occupe depuis 2015 la vice-présidence de la Maison des gens de lettres, organisme dédié à la création de logements sociaux pour les auteurices et les personnes travaillant dans le domaine littéraire. À partir d’août 2025, il prendra la relève de Marcelle Dubois à la direction artistique et co-générale du Jamais Lu.
Jean-Paul Quéinnec
Bio : Professeur de théâtre à l’UQAC, Jean-Paul Quéinnec a été, de 2010 à 2021, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en dramaturgie sonore au théâtre. Sa recherche-création interroge les processus et dispositifs d’écritures dramatiques et scéniques à partir d’une approche plurielle, performative et inclusive. Jusqu’en juin 2022, il a codirigé la revue Percées-Explorations en art vivant. Membre du CRILCQ, il dirige l’antenne CELAT-
UQAC.
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Pause
Séance 5. Petit historique d’une grande histoire
Table rondeLocal : Grand atelier
Présidence : Jeanne Murray-Tanguay (UQAM) et Sandrine Duval (U. McGill)
Catherine Cyr (UQAM)
Hervé Guay (UQTR)
Nicole Nolette (U. de Waterloo)
Le groupe SQET50 est composé de Nicole Nolette (U. de Waterloo), Claudia Blouin (U. Laval, CRILCQ), William Durbau (U. d’Ottawa), Sandrine Duval (U. McGill), Pierre-Olivier Gaumond (UQAM), Alexandre Gauthier (U. d’Ottawa), Enzo Giacomazzi (UQAM, U. de Paris 3) et Jeanne Murray-Tanguay (UQAM).
SQET
Détails et descriptif de l’événement
Mesures d’accessibilité
Petit historique d’une grande histoire
Le groupe de recherche SQET50 se penche sur l’évolution de l’étude du théâtre au Québec en s’appuyant sur l’histoire de notre société qui fêtera ses 50 ans en 2026. Le groupe se propose de partir à la découverte des archives de la SQET, notamment celles de L’Annuaire théâtral, du bulletin Théâtralités et de la bibliothèque académique, pour retracer et interpréter des événements charnières informant la manière dont la recherche en théâtre s’est transformée au fil du temps. Avec ce projet, nous souhaitons contribuer à l’édification des savoirs autour de l’évolution de l’étude du théâtre au Québec et dans le Canada francophone, de même qu’ouvrir à des réflexions et perspectives pour l’avenir de notre organisation.
Cette table ronde avec trois membres importants de l’histoire récente de la SQET et de ses revues permettra d’amorcer une discussion autour des enjeux soulevés par ce projet.
Catherine Cyr
Bio : Professeure au Département d’études littéraires de l’UQAM où elle enseigne la dramaturgie contemporaine, Catherine Cyr est l’autrice de plusieurs articles sur le théâtre parus dans divers ouvrages et périodiques. Elle a codirigé la revue Percées (2016-2024) et le groupe de travail interdisciplinaire « Arts vivants et écologie au Québec » (SQET, 2022-2024). Elle contribue depuis 2021 au projet de recherche intersectoriel « Réécrire la forêt boréale : pratiques collaboratives et spéculatives entre littéraires et écologistes » (UQAM, UQAT). Ses recherches actuelles portent sur les approches écopoétiques en arts vivants.
Hervé Guay
Bio : Hervé Guay est directeur du Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières. L’histoire culturelle au Québec, les discours sur le théâtre, l’esthétique scénique, le numérique dans les arts vivants et la spectation sont au cœur de ses travaux. Il a récemment codirigé, avec Charlène Deharbe, l’ouvrage Faire théâtre contemporain des textes littéraires (XVIe-XIXe siècles). Regards croisés sur les pratiques au Québec et en Europe (Brill, 2025).
Nicole Nolette
Bio : Nicole Nolette est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études des minorités et professeure agrégée au Département d’études françaises de l’Université de Waterloo. Pour son livre Jouer la traduction. Théâtre et hétérolinguisme au Canada francophone (2015), elle a été lauréate du prix Ann-Saddlemyer de l’Association canadienne de la recherche théâtrale et du Prix du meilleur ouvrage en théâtre de la Société québécoise d’études théâtrales pour la période 2014-2016. Son livre Traverser Toronto. Récits urbains et culture matérielle de la traduction théâtrale est paru aux Presses de l’Université de Montréal en 2024.
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Cérémonie des prix de la SQET
Cérémonie de remise des prixLocal : Atelier de sculpture
Cérémonie des prix de la SQET
Lancement de la revue Percées – Explorations en arts vivants n°12. Vol 1.
SQET
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Vendredi 6 juin
Avec les chèvres
Performance en directLocal : Théâtre
Théâtre installatif pour enfants
Présentation : Jean-Paul Quéinnec (UQAC)
Étienne Boulanger (Collège d’Alma)
Gabrielle Couillard (UQAM)
Andrée-Anne Giguère (U. Laval)
Annie Pilote (Artiste/Chevrier du Nord)
Julie Andrée T. (UQAC/UQAM)
Pierre Tremblay-Thériault (Collège d’Alma)
SQET
Détails et descriptif de l’événement
Avec les chèvres
Si le paysage de la nature est une ambiance immédiate, une stimulation motrice Home-Cook, (2016) qui libère notre langage artistique, c’est qu’il est aussi pour l’artiste l’occasion d’un échange avec la réalité de cette nature. Découvrir le paysage serait avant tout s’ouvrir à des relations, laisser venir des mises en relation de relations (Méchoulan, 2017), des « avec » pour induire une réciprocité qui rend possible un commun entre l’humain et le plus qu’humain (Hope, 2017) du paysage. Lors de notre recherche création sur ce que nous appelons les écritures dramatiques en co-paysage, cette approche sociomédiale (Larrue, 2021) stimule des méthodes et des formes fluides et inclusives.
Pour le colloque, nous proposons la présentation de deux formes courtes qui mettent en valeur un processus de mise en commun par et avec le paysage. Dans Avec les chèvres, à la manière d’un théâtre déambulatoire pour enfants, nous accompagnons la découverte des co-écritures produites à la ferme Le Chevrier du nord.
Étienne Boulanger
Bio : Étienne Boulanger vit et travaille à Alma au Québec. Il détient une maîtrise en recherche et création de l’Université du Québec à Chicoutimi. Artiste et organisateur, il a réalisé plusieurs sculptures monumentales dans le cadre de la politique d’intégration de l’art à l’architecture et de programmes fédéraux patrimoniaux. Il a reçu de nombreuses bourses et prix pour sa production artistique hybride. Ses œuvres performatives et vidéographiques ont été diffusées dans plus de 25 pays, dont le Festival du Film de Cannes en France.
Gabrielle Couillard
Bio : Avec une approche éclectique mêlant création littéraire, théâtre et audio immersif, Gabrielle Couillard travaille autant à la production qu’à la création de projets tous plus variés les uns que les autres, mettant habilement à sa main les sons et les voix pour créer des territoires sonores riches pour les mots les plus précieux. Son travail mêle différentes expériences et techniques audio, dont la poésie, le field recording et les transformations sonores en chaîne, en plus d’un large imaginaire aural lui permettant de développer des systèmes de diffusion sonore complexes. Son intérêt principal repose sur les questions de spatialisation et d’immersion, au sein desquelles elle explore la relation entre le corps et l’espace à travers le son, à partir de sa propre expérience du corps en situation de handicap (Dispositif Espace-Corps, 2022-24, Territoires 2023). Tantôt derrière une console, tantôt au sol avec sa canne transformée en instrument musical, elle loue un grand souci à ce que chaque bruit, chaque mot, chaque souffle soit transmis à vos oreilles dans la plus grande des finesses.
Andrée-Anne Giguère
Bio : Artiste interdisciplinaire, Andrée-Anne Giguère a une pratique active de comédienne, performeuse, conceptrice vidéo pour la scène, professionnelle de recherche, metteure en scène et chargée de cours. Elle est co-directrice artistique de Théâtre Déchaînés. Doctorante à l’Université Laval, ses recherches sont axées sur l’intégration sensible de la technologie sur scène. Elle a codirigé avec Jean-Paul Quéinnec cinq cahiers de phonographie aux éditions de LaClignotante.
Annie Pilote
Bio : Fascinée par les savoir-faire traditionnels du secteur textile ainsi que par les techniques innovantes basées sur la biologie, Annie crée aussi des vêtements œuvres inspirés par ses fascinations qui sont à la fois esthétiquement attrayants et écologiquement inscrits dans un mouvement de durabilité. Elle utilise la matière textile pour évoquer la présence du corps et créer des enveloppes corporelles à partir de matières textiles vivantes, notamment en utilisant le Mohair, une noble fibre provenant des chèvres angoras de son élevage, combinée avec de la matière végétale. Les termes émergeants tels que le bio-art, la biofabrication, la bio-couture et l’étoffe biologique s’inscrivent dans l’art actuel et jouent un rôle essentiel dans son parcours de créatrice agro-vestimentaire. Ils se révèlent être des sources d’inspiration et d’intérêt qui résonnent, stimulent sa réflexion et nourrissent sa démarche créative. Cette approche novatrice lui ouvre de nouvelles perspectives quant à la relation entre l’art, la nature et sa façon de communiquer avec l’environnement tout en ayant une éthique respectueuse de ceux-ci.
Julie Andrée T.
Bio : Membre de la CÉLAT et Doctorante en Études et Pratiques des arts de l’UQAM, Julie Andrée T. s’est vu octroyer en 2023 des bourses du CRSH et du FRQSC pour son projet de recherche Esthétique du dépaysage ou la défaillance du paysage. Commissaire d’exposition, reconnue à l’international comme artiste interdisciplinaire, elle travaille de 2008 à 2011 à la School of Museum of Fine Arts de Boston comme professeure invitée en art performance. En 2018, elle complète, à l’UQAC, une maitrise recherche-création en art qui portera sur les thèmes de la mort, du paysage et du sublime. En 2020, à Saint-Siméon (Charlevoix-Est), elle co-fonde le Centre Inouï dont la mission est de faire connaitre l’art actuel à travers le patrimoine. Enfin, depuis plusieurs années, elle collabore aux recherches de monsieur Jean-Paul Quéinnec et est chargée de cours à l’Unité d’enseignement en arts de l’UQAC.
Pierre Thériault-Tremblay
Bio : Artiste interdisciplinaire spécialisé en arts numériques, il détient une Maîtrise en art (UQAC, 2014). Ses recherches et son travail artistique sont axés sur l’immersion du spectateur à un environnement virtuel ou hybride dans un contexte scénique, vidéographique et interactif. Il travaille également comme spécialiste en développement de système interactif, concepteur vidéo et concepteur web. Professionnel de recherche auprès de Jean-Paul Quéinnec, il est aussi enseignant au Collège d’Alma. Son travail a été présenté au Québec, en France et en Colombie. (www.lapinchatware.ca , www.jesuispierre.ca)
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Séance 6. Capteur de scènes en classe. Utilisation d’un outil numérique pour enrichir l’enseignement du théâtre
Table rondeLocal : Studio-théâtre
Présidence : Manon Claveau (Maison Théâtre)
Gabrielle Boucher (U. d’Ottawa)
Sophie Côté (UQAM)
Louise Frappier (U. d’Ottawa)
Hélène Jacques (Collège Lionel-Groulx)
SQET
Détails et descriptif de l’événement
Mesures d’accessibilité
Capteur de scènes en classe. Utilisation d’un outil numérique pour enrichir l’enseignement du théâtreTable
Afin de nourrir la réflexion sur l’intersectorialité, nous proposons une table-ronde sur l’enseignement du théâtre intégrant l’utilisation d’outils numériques développés sur la plateforme Capteur de scènes dans différents contextes de formation postsecondaire. Cette séance invitera quatre duos institutionnels à discuter de l’utilisation de ces outils dans le cadre de programmes en études théâtrales (Université d’Ottawa et UQAM), en enseignement des arts et en arts interdisciplinaires (UQAC), ainsi que de cours de littérature obligatoire de la formation générale (Collège Lionel-Groulx).
Depuis 2021, notre équipe de recherche (Développement Savoir, FRQSC, 2021-2023 ; Développement de partenariats, CRSH, 2024-2027) conçoit deux outils numériques accessibles sur un site Web contenant un corpus d’une cinquantaine de spectacles, tous des adaptations d’œuvres littéraires qui convoquent différents langages artistiques et médiatiques pour transposer sur scène le matériau textuel. Un premier outil permet le visionnement et l’annotation des captations théâtrales disponibles sur le site, et le second, la comparaison entre le texte original et le texte de scène conçu par l’équipe de création. Si ces outils facilitent et bonifient le travail des chercheur.es qui souhaitent analyser les représentations théâtrales et les transformations opérées dans le processus d’adaptation, ils se révèlent aussi pertinents pour l’enseignement du théâtre auprès de groupes d’étudiant.es composés de spectateurs et spectatrices néophytes ou expérimenté.es. Au fil des échanges, les participant.es évoqueront l’apport concret – et les limites – de l’utilisation de cette technologie en classe pour enseigner les œuvres complexes que sont les transpositions scéniques d’œuvres littéraires.
Gabrielle Boucher
Bio : Gabrielle Boucher a commencé, en septembre 2023, un Doctorat en Lettres françaises à l’Université d’Ottawa. Son projet s’intitule Les maux pour le dire – L’aphasie dans le théâtre québécois du XXIe siècle (2003-2025). Elle est diplômée du programme de maîtrise en orthophonie de l’Université Laval en 2020 et possède un baccalauréat et une maîtrise en théâtre de l’Université d’Ottawa. Gabrielle Boucher est récipiendaire de la Bourse d’études du Fonds de recherche québécois pour les études doctorales en sciences et culture.
Sophie Côté
Bio : Sophie Côté est professeure à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM depuis 2021. Pendant plus de 23 ans, elle a enseigné l’art dramatique et les arts médiatiques à l’École secondaire Robert-Gravel. Elle a coordonné et conçu le programme art dramatique/études de cette école à vocation particulière. Dans sa pratique pédagogique, elle s’est appliquée à rendre accessibles les nouvelles technologies et, par l’intermédiaire de situations d’apprentissage riches et ludiques, de transmettre le plaisir de les explorer. Elle s’intéresse à la rétroaction et l’évaluation en enseignement des arts ainsi qu’au numérique pour l’enseignement et la création. Elle est membre de l’équipe de Capteur de scènes depuis 2023.
Louise Frappier
Bio : Louise Frappier est professeure agrégée au Département de théâtre de l’Université d’Ottawa, où elle enseigne l’histoire du théâtre et la dramaturgie. Spécialiste du théâtre français de l’Ancien Régime, elle a dirigé ses travaux dans diverses revues savantes (Renaissance and Reformation, Études françaises, Tangence, Percées, Early Modern France) et a co-édité des ouvrages collectifs aux Presses de l’Université Laval (2016) et aux Classiques Garnier ([2007]2022). Elle a également co-édité, avec Micheline Cambron, la pièce de théâtre Une partie de campagne de Pierre Petitclair (Alias, 2017). Elle est actuellement co-directrice de la revue numérique québécoise Percées. Explorations en arts vivants. Elle est membre de l’équipe Capteur de scènes depuis 2023.
Hélène Jacques
Bio : Membre de l’équipe Capteur de scènes depuis 2021, Hélène Jacques enseigne la littérature au collège Lionel-Groulx. Elle a été membre de la rédaction de Jeu. Revue de théâtre de 2003 à 2013 et codirectrice de L’Annuaire théâtral (aujourd’hui Percées) de 2014 à 2016. Elle s’intéresse au théâtre québécois et à l’esthétique théâtrale et, depuis son intégration au Laboratoire intercollégial de recherche sur l’enseignement de la littérature (LIREL) en 2022, à la didactique de l’enseignement de la littérature et du théâtre au collégial. Elle a participé à la rédaction de l’ouvrage Le théâtre contemporain au Québec 1945-2015. Essai de synthèse historique et socio-esthétique (PUM, 2020, dir. G. David).
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La philothéâtre : Une approche et un processus de médiation culturelle pour que les individus d’un groupe reconnaissent et développent leurs stratégies personnelles pour se constituer une expérience esthétique signifiante au théâtre
Cet atelier est une occasion de participer à un dialogue philosophique de manière ludique, humble et authentique en expérimentant la philothéâtre, une approche et un processus de médiation culturelle développée par l’équipe de la Maison Théâtre (Montréal) en s’inspirant notamment de la philosophie pour enfants (Lipman, Sharp et Oscaryan, 1980 ; Lipman, 2003 ; Galichet, 2019), de l’éducation esthétique (Greene, 2001, 2011) et de la médiation sociocognitive (Barth, 2013, 2022) afin d’accompagner les publics dans leurs expériences de fréquentation et de réception d’un spectacle théâtral professionnel. Il sera aussi une opportunité d’avoir accès aux résultats préliminaires du projet mené par Manon Claveau au cours de l’année scolaire 2024-2025 dans le cadre de sa maîtrise en didactique (UQAM). Cette recherche collaborative avec des élèves du primaire vise à combler un manque de connaissance au sujet de la sortie scolaire au théâtre qui se doit d’être signifiante pour les élèves selon le Programme de formation de l’école québécoise (2001). Elle a comme objectifs d’amener les jeunes co-chercheurs et co-chercheuses à définir l’expérience esthétique (Dewey, 1934) du spectacle théâtral professionnel signifiante et à nommer ses bienfaits sur elles et eux dans le cadre d’une sortie scolaire ainsi que de constituer et de transmettre une liste de stratégies de réception esthétique consciente que ceux-ci et celles-ci mobilisent et développent pour être à même de s’en constituer une et de lui donner du sens et de la valeur par et pour eux et elles-mêmes.
Manon Claveau
Bio : Manon Claveau est coordonnatrice du développement scolaire et de la médiation théâtrale à la Maison Théâtre (Montréal) et co-présidente du Regroupement des médiatrices et médiateurs culturel·les du Québec (RMCQ). Elle est présentement candidate à la maîtrise en éducation (profil didactique) à l’UQAM sous la direction de Sylvie Viola (UQAM) et de Natalie M. Fletcher (Université de Montréal). Ses principaux champs d’intérêts sont l’expérience esthétique de la fréquentation du théâtre, la médiation culturelle, les arts à l’école ainsi que la pratique du dialogue philosophique. Elle mène une recherche collaborative avec des élèves du primaire afin qu’ils et elles constituent et transmettent une liste de stratégies qu’ils et elles mobilisent et développent pour vivre pleinement une expérience esthétique du spectacle théâtral professionnel signifiante dans le cadre d’une sortie scolaire.
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Séance 7b. Conférences-performances
Conférences-performancesLocal : Théâtre
Présidence : Camille Renarhd (UQAM) et Thomas Langlois (U.Laval)
Julie Andrée T. (UQAM) et Claudelle Tremblay
Alexandre Nadeau (UQAC)
Carole Nadeau (U. Laval)
Lara Kanso (U. Laval) et Katya Montaignac (UQAM)
SQET
Détails et descriptif de l’événement
TOUT-MONDE / ÉCHANGES VARIABLES entre mère et fille.
Julie Andrée T. et Claudelle Tremblay
Cette présentation, sous forme de conférence-performance, sera réalisée en
collaboration avec ma fille, Claudelle Tremblay, âgée de 9 ans. Ensemble, nous occupons à la fois les rôles de performeures et de théoriciennes. Avec nos bagages respectifs, nous engageons un dialogue intergénérationnel qui révèle des perspectives et des regards variés sur des sujets existentiels tels que la mort, la mémoire, l’environnement. Inspirée par la réflexion d’Achille Mbembe : « Un Tout composé de mille parts. De tout le monde. De tous les mondes » (2023, p.12), je pars de l’idée que je suis, moi aussi, composée « de mille parts ». Certaines, longtemps restées en dormance, trouvent aujourd’hui une place plus prégnante dans ma recherche-création. Ce regard microscopique, s’élargit pour explorer la notion de Tout-monde, telle que développée par Édouard Glissant. Nous plongeons dans ce qu’il décrit comme un « théâtre pour nos obscurités » (Tout-Monde, p.22), une exploration des diversités de présences – ici, celle d’une mère et de sa fille – pour ouvrir de nouvelles possibilités. Ce projet se veut avant tout une rencontre, un espace ouvert à l’imprévisible, une notion chère à Édouard Glissant. Selon lui, l’imprévisible préside au devenir du Tout-monde, constituant à la fois un principe de sensibilité et de relation. Notre relation familiale, bien qu’inscrite dans la vie réelle, devient ici un matériau dramaturgique. Non inventée ni scriptée, elle forge une écriture singulière, à la croisée de la théorie et de la scène. Glissant écrit : « J’appelle Tout-monde notre univers tel qu’il change et perdure en échangeant et, en même temps, la “vision” que nous en avons […]. » Le Tout-monde n’est pas une théorie ou un concept figé, mais une manière vivante de penser et de percevoir le monde, une parole ouverte. En intégrant cette perspective, cette conférence-performance accueille pleinement l’imprévisible et l’improbable, offrant un espace où la relation et l’échange deviennent le moteur d’une nouvelle sensibilité partagée.
Bio : Membre de la CÉLAT et Doctorante en Études et Pratiques des arts de l’UQAM, Julie Andrée T. s’est vu octroyer en 2023 des bourses du CRSH et du FRQSC pour son projet de recherche Esthétique du dépaysage ou la défaillance du paysage. Commissaire d’exposition, reconnue à l’international comme artiste interdisciplinaire, elle travaille de 2008 à 2011 à la School of Museum of Fine Arts de Boston comme professeure invitée en art performance. En 2018, elle complète, à l’UQAC, une maitrise recherche-création en art qui portera sur les thèmes de la mort, du paysage et du sublime. En 2020, à Saint-Siméon (Charlevoix-Est), elle co-fonde le Centre Inouï dont la mission est de faire connaitre l’art actuel à travers le patrimoine. Enfin, depuis plusieurs années, elle collabore aux recherches de monsieur Jean-Paul Quéinnec et est chargée de cours à l’Unité d’enseignement en arts de l’UQAC.
Faire du régisseur, du spectateur et de l’acteur les actants d’une expérience théâtrale immersive
Alexandre Nadeau
La spécificité narrative du théâtre s’est souvent située autour de ses différentes conventions. Est-il possible d’en garder l’essence dans une réarticulation du rapport classique régie/salle/scène où ces dernières seront revisitées ? De cet espace classique où chacun avait une place prédéterminée à celui d’un espace commun permettant une interchangeabilité des fonctions chez les actants du récit, est-il possible d’amplifier la force des affects chez le spectateur ? Transformant le régisseur technique traditionnel en actant, ce dernier trouvera la source de sa création dans un contenu puisé à même l’image du spectateur. De ce principe sur le travail de l’image au théâtre, comment faire circuler les actants (régisseur, spectateur, acteur) à l’intérieur, par exemple, des trois points de vue de la photographie évoqués chez Roland Barthes : opérator, spectator, spectrum ? (Barthes, 1980) À partir de ces échanges de fonctions au sein du dispositif, comment ses occupants entreront-ils en relation pour construire une expérience singulière où le spectateur en sera l’électron libre ? Cette communication sera pour moi un premier résultat de recherche création d’une maîtrise en art, amorcée en janvier 2024 à l’UQAC. Je propose de présenter une courte création et d’en faire son commentaire dans le temps imparti des 20 minutes.
Bio : Détenteur d’un baccalauréat interdisciplinaire en arts (cinéma), Alexandre Nadeau est le directeur technique du Petit théâtre de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) depuis 1999. Par ailleurs, il est aussi chargé de cours à cette même institution et y enseigne, depuis 2006, l’éclairage au cinéma, au théâtre et en art visuel. Concepteur d’éclairage pour plusieurs projets théâtraux, il a dernièrement assumé la lumière et la vidéo de Ainsi passe la chaire de Sara Moisan du théâtre La Tortue Noire de Chicoutimi. Il entreprend en 2024 une maitrise en art volet recherche-création afin de revisiter sa pratique et créer autrement, à l’aide notamment de dispositif impliquant l’image vidéo.
L’en-semble du corps atmosphère
Carole Nadeau
Résumé à venir.
Bio : à venir.
Sèves
Lara Kanso et Katya Montaignac
Nous proposons une lecture-performance tissée de nos pratiques respectives, à savoir l’écriture et la danse, sous la forme d’une expérimentation qui invite chacune à se commettre sur le territoire de l’autre, sachant que dans les deux cas, il s’agira d’une « écriture corporelle » (Mallarmé). Cette contribution s’inscrit dans le prolongement performatif d’un texte rédigé à quatre mains et deux corps que nous envisageons comme une co-respiration : « [r]espirer, […] peut […] s’entendre du niveau cellulaire à celui d’un territoire partagé […] comme une manière d’entrer en dialogue. Comme une mise en relation de l’intériorité et de l’extériorité, comme une rencontre avec l’altérité » (Clavel et Legrand, 2019 : 41) Sortant de nos zones de confort tout en assumant le sensible comme force d’action, nous contemplerons la nudité des arbres des villes et la laisserons se fluidifier dans la texture de nos corps et de nos mots, dans un espace de dialogue et de résonance. Nous proposerons ainsi une aire de correspondances synesthétiques entre mots, sensations et mouvements; et entre humain.e.s et végétal. Parce que « […] tout texte, qui répond à sa définition littéraire, c’est-à-dire qui agit et qui dure, tout texte est en mouvement » (Meschonnic, 1987: 26). Le « nous » sera alors l’espace de trois entités vivantes qui se nouent et se meuvent, qui se croisent et se séparent, oscillant entre la fusion et la solitude. Car « “nous” n’est pas le pluriel de “je” (…) [mais plutôt] le résultat d’un “je” qui s’est ouvert (ouvert à ce qu’il n’est pas), qui s’est dilaté, déposé au-dehors, élargi » (Macé, 2019 : 19-20).
Bio : Lara Kanso est metteure en scène et auteure libanaise. Elle poursuit actuellement son doctorat en « Littérature, arts de la scène et de l’écran » à l’Université Laval, au Canada. Elle a mis en scène et co-écrit trois créations théâtrales contemporaines, multidisciplinaires et interculturelles : Les noces de Zahwa (2024), Jardin d’amour (2016) et Absence (2019). Elle a
collaboré à l’Encyclopédie Le Théâtre dans l’Histoire: les scènes, les hommes, les œuvres (2016). Son texte dramatique Tu m’as souvent parlé de bonheur a été publié en France en 2023. Elle travaille actuellement sur une création théâtrale dont elle signe la mise en scène et l’écriture avec le « Petit Théâtre du Vieux Noranda », au Québec. Sa recherche-création doctorale porte essentiellement sur le théâtre néo-documentaire, revisité à la lumière des théories du néo-matérialisme et de l‘écologie dans les arts vivants.
Artiste en danse, dramaturge et chercheure indépendante installée à Tiohá:ke/Mooniyang/Montréal, Katya Montaignac crée des « objets dansants non idenfiés ». Riche de nombreuses expériences collectives, notamment avec La 2e Porte à Gauche, sa démarche s’engage dans une pratique de l’invitation et du dialogue. Spectacles participatifs, œuvres in situ, séminaires in(ter)disciplinaires et banquets performatifs, son travail questionne nos habitudes de création à travers la mise en jeu d’une diversité de corps et de voix. Docteure en études et pratiques des arts, elle enseigne et écrit sur la danse (Danse-Cité : Traces contemporaines, 2009 ; De la glorieuse fragilité : l’Abécédaire, 2019 ; Tribunes sur la danse, 2020 ; Curieux manuel de dramaturgie, 2024 ; Lieux et milieux des arts vivants : performer l’institution, 2024). Elle était dramaturge en résidence à la Poêle de 2023 à 2025.
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Retour en groupe
Activité de synthèseLocal : Grand atelier
avec la participation de Léonie Meunier (UQTR) et Maude Sorel (UQTR).
SQET
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Retour en groupe
avec la participation de :
Léonie Meunier
Bio : à venir.
Maude Sorel
Bio : à venir.
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Samedi 7 juin
Séance 8. Regard sur différents contextes de formation postsecondaire
Session de communicationsLocal : Grand atelier
Présidence : Sophie Côté (UQAM)
Cassandre Chatonnier (Cégep de Saint-Hyacinthe)
Sarah Poole (U. Concordia) et Marie-Eve Skelling Desmeules (UQAC)
Geneviève Bélisle (UQAM, CRILCQ), Jeffrey Gagnon (U. Toronto), Nicole Nolette (U. Waterloo), Marie-Eve Skelling Desmeules (UQAC)
SQET
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Co-création scénographique – Atelier « Processus horizontaux enscénographie » à la Escuela Nacional de Arte Teatral de Mexico
Cassandre Chatonnier
J’ai la chance d’être invitée cet hiver à donner l’atelier « Processus horizontaux en scénographie » aux finissants en scénographie et en jeu de la Escuela Nacional de Arte Teatral de Mexico.
Cet atelier est nourri à la fois de mon enseignement à l’École de Théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe, de ma Maîtrise en Théâtre (UQAM, 2016) et de ma visite à la Quadriennale de Prague 2023. Riche de ces expériences j’ai pu développer une approche de création scénographique collaborative.
En effet, le processus de création scénographique d’une production théâtrale enseigné habituellement dans les écoles de théâtre au Québec consiste à penser et à concevoir les éléments de design tels que le décor ou les costumes avant même que les comédiens ne commencent les répétitions. Le dialogue n’a alors lieu qu’entre le metteur en scène et le scénographe. De ce fonctionnement résulte parfois un manque de cohésion entre l’équipe de production et les acteurs et l’objet scénographique semble être parfois un collage mal maîtrisé entre les comédiens et l’espace qui les entoure.
L’atelier se déroulera en deux phases. Les étudiant.e.s commenceront par choisir deux lieux publics dans la ville de Mexico qui les inspirent en terme d’espace pour la pièce En attendant Godot de Samuel Beckett. Iels iront ensuite tester une scène de la pièce dans ces lieux afin d’observer quels sont les impacts des qualités architecturales sur le jeu des acteurs. Les étudiant.es créeront ensuite un concept de décor pour la pièce directement nourri du processus d’exploration in situ.
Je présenterai lors du colloque la façon dont j’ai accompagné les étudiant.e.s ainsi que les apprentissages et les défis de cette démarche appliquée à un autre contexte culturel que celui du Québec.
Bio : Diplômée de l’école Boulle en « design d’espace » (Paris), Cassandre Chatonnier s’est installée en 2008 au Québec, où elle a pu se spécialiser en scénographie de théâtre grâce au baccalauréat en « Design For The Theatre » de l’Université Concordia. Depuis sa graduation, elle travaille comme scénographe, chercheure et enseignante. De par sa formation en design d’intérieur, le travail de Cassandre est largement influencé par l’architecture. Elle s’intéresse également au rapport qu’entretient l’acteur avec l’espace ainsi qu’aux différentes façons dont celui-ci peut venir nourrir sa pratique de conceptrice. Elle détient une maîtrise en théâtre de l’UQAM sur ce sujet, obtenue avec la mention « excellent ». Elle possède aujourd’hui un doctorat en Études Urbaines INRS, où elle s’intéresse au rapport entre performances autochtones et appropriation de l’espace, et à la co-création d’une méthodologie pour repenser les espaces publics urbains à travers la danse.
Apprendre ensemble au sein de la formation professionnelle en arts du cirque. Perspective de recherches croisées.
Sarah Poole et Marie-Eve Skelling Desmeules
Suivant l’idée de se rejoindre, cette communication vise le croisement de deux recherches traitant des manières d’apprendre, d’accompagner et d’être ensemble au sein de la formation hybride de l’artiste de cirque.
Espace de coexistence entre des personnes aux statuts variés (communauté étudiante et enseignante d’une diversité de disciplines circassiennes, de théâtre, de danse; artistes invités; conseiller.ères artistiques, metteur.ses en piste; gréeurs), ce type de formation de l’artiste scénique donne lieu à des cheminements individualisés aux différents objectifs de spécialisation. Au sein de ces programmes se vit une tension entre un système de formation scénique principalement orienté vers le résultat (en termes de performance) et un système orienté vers les expériences d’apprentissage en amont des présentations et des possibilités d’employabilité des finissant.es.
Le croisement de nos recherches ouvre sur un savoir à être ensemble au sein de ce type de formation aux multiples enjeux. Ensemble, nous interrogeons les représentations passées (en contexte de formation), actuelles (en tant qu’artistes de cirque) et futures (au regard du prolongement de leur carrière) afin de réfléchir aux expériences d’enseignement et d’apprentissage que ces contextes de l’en-commun impliquent.
Alors que l’une des deux recherches conduit à mieux comprendre les expériences et les perspectives de 85 étudiant.es et enseignant.es dans différentes formations professionnelles (Skelling Desmeules, 2017-2020), l’autre aborde les perspectives de 13 diplômés – à qui la chercheuse avait déjà enseigné – au sujet d’approches pédagogiques permettant le développement de compétences et d’habiletés essentielles à une longévité de pratique (Poole, 2021-2023).
Bio : Sarah Poole est étudiante à la maîtrise à l’Université Concordia. Américaine et danseuse contemporaine d’origine, elle s’établit au Québec en 2003, complète une attestation d’études collégiales comme formatrice en cirque (2008) à l’École nationale de cirque de Montréal (ÉNC) et un certificat d’études supérieures en leadership en éducation à l’Université McGill (2022). Elle a enseigné 14 ans à l’ÉNC en plus d’avoir récemment œuvré en tant que directrice de la Formation Supérieure à l’École de cirque de Québec (2022-2024). Coach spécialisée, elle travaille sur plusieurs créations originales pour le Cirque du Soleil (MESSI10, KURIOS, CRYSTAL, SAND) ainsi que pour le Cirque Éloize (SEUL ENSEMBLE). Elle offre également des ateliers de techniques aériennes et de recherche chorégraphique en Europe, aux États-Unis et au Canada de façon régulière.
Marie-Eve Skelling Desmeules est professeure au Département des arts, des lettres et du langage de l’UQAC, vice-présidente de la Société québécoise d’études théâtrales (SQET), coresponsable de l’axe Théâtre et formation et membre du comité directeur du Groupe de recherche en enseignement du théâtre (GRET). Elle fut d’abord formée en jeu (École supérieure de théâtre, UQÀM), puis en enseignement des arts (Université d’Ottawa) avant de compléter un doctorat portant sur les expériences de formation professionnelle en théâtre et un postdoctorat sur celles en cirque (Université Concordia). Elle a aussi enseigné au secondaire et à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa de 2011 à 2022.
Les méthodes et les expériences de l’en-commun dans le contexte du projet « Mettre en scène de meilleurs avenirs ».
Geneviève Bélisle, Jeffrey Gagnon, Nicole Nolette, Marie-Eve Skelling Desmeules
Le projet de recherche SBF/MSMA s’organise autour de plusieurs approches ayant comme dénominateur commun l’idée de communauté. Parmi celles-ci, la recherche dirigée par la communauté (community-driven) et le protocole de recherche collaborative adaptée par la Fédération des centres d’amitié autochtone de l’Ontario ont retenu l’attention en mettant de l’avant des principes comme l’accessibilité et l’interrelationalité. Convaincu que le fait d’encourager un esprit collaboratif mène à l’identification et au développement de « pratiques sages/avisées » qui reconnaissent les besoins variés de diverses communautés, le groupe de recherche espère développer des méthodes et des solutions modifiables et adaptables.
S’inscrivant tout à fait dans l’idée d’un en-commun, SBF/MSMA s’appuie ainsi sur l’autoethnographie collaborative (ou collective) comme méthodologie de recherche. Alliant à la fois rigueur, créativité et souplesse, cette approche vise à encourager la valorisation, la mise en commun et le partage des expériences et des connaissances de l’ensemble des individus rassemblés dans un pôle de recherche, quel que soit leur champ d’expertise et leur parcours. Au sein de cette « zone de contact », nouvelle communauté en devenir, des règles, protocoles et outils de recherche sont développés par l’ensemble du groupe afin de dégager un espace favorisant l’émergence d’autres connaissances issues de ces interrelations et expériences collectives.
Bio :
Geneviève Bélisle : Artiste de théâtre, Geneviève Bélisle est active dans le milieu artistique québécois depuis 1997. Elle a également été médiatrice culturelle au sein de plusieurs organismes et théâtres de la région montréalaise, dont Le Clou et la Maison Théâtre, rôle qu’elle poursuit aujourd’hui au sein du Festival TransAmériques (FTA). En 2023, elle a joint l’équipe de la compagnie de théâtre inuite Aaqsiiq et se rend ponctuellement dans la communauté de Tasiujaq pour développer et animer des ateliers à l’école Ajagutak en compagnie d’autres artistes inuit et allochtones. Elle est aussi chargée de cours à l’École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Elle a obtenu, au printemps 2025, un doctorat en études et pratiques des arts avec une thèse-création intitulée « Vertiges : le théâtre pour instaurer la rencontre entre Autochtones et non-Autochtones ».
Jeffrey Gagnon : Jeff Gagnon est chercheur postdoctoral (éthiques et méthodologies) à Staging Better Futures/Mettre en scène de meilleurs avenirs. Jeff a obtenu son doctorat au Centre for Drama, Theatre, and Performance Studies de l’Université de Toronto. Sa thèse : Tactical Dramaturgies : Media, the State, and the Performance of Place-Based Activism développe une analyse des tactiques de protestation employées par les groupes de résistance en Amérique du Nord. Les travaux de recherche actuels de Jeff portent sur les mobilisations en faveur de la souveraineté du spectre et sur un réexamen de la relation entre le cyberespace, le territoire matériel et le colonialisme de peuplement.
Avant de poursuivre des études supérieures, Jeff a enseigné au secondaire dans le nord de l’Ontario et a depuis travaillé comme chercheur et éditeur numérique au Theatre Times, rédacteur en ligne à Theatre Research in Canada/Recherches théâtrales au Canada (TRiC/RTAC) et spécialiste de l’éducation à MediaSmarts.ca.
Nicole Nolette est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études des minorités et professeure agrégée au Département d’études françaises de l’Université de Waterloo. Pour son livre Jouer la traduction. Théâtre et hétérolinguisme au Canada francophone (2015), elle a été lauréate du prix Ann-Saddlemyer de l’Association canadienne de la recherche théâtrale et du Prix du meilleur ouvrage en théâtre de la Société québécoise d’études théâtrales pour la période 2014-2016. Son livre Traverser Toronto. Récits urbains et culture matérielle de la traduction théâtrale est paru aux Presses de l’Université de Montréal en 2024.
Marie-Eve Skelling Desmeules est professeure au Département des arts, des lettres et du langage de l’UQAC, vice-présidente de la Société québécoise d’études théâtrales (SQET), coresponsable de l’axe Théâtre et formation et membre du comité directeur du Groupe de recherche en enseignement du théâtre (GRET). Elle fut d’abord formée en jeu (École supérieure de théâtre, UQÀM), puis en enseignement des arts (Université d’Ottawa) avant de compléter un doctorat portant sur les expériences de formation professionnelle en théâtre et un postdoctorat sur celles en cirque (Université Concordia). Elle a aussi enseigné au secondaire et à la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa de 2011 à 2022.
Ressources et mots-clés
Mots-clés
Pause
Séance 9. L’enseignement et l’apprentissage de la recherche-création
Table rondeLocal : Studio-Théâtre
Présidence : Claudia Blouin (U. Laval, CRILCQ)
Véronique Basile Hébert (UQAM)
Robert Faguy (U. Laval)
Lara Kanso (U. Laval)
Jean-Paul Quéinnec (UQAC)
Camille Renarhd (UQAM)
Julie Andrée T. (UQAM, UQAC)
SQET
Détails et descriptif de l’événement
Mesures d’accessibilité
L’enseignement et l’apprentissage de la recherche-création
L’objectif principal de cette activité est d’ouvrir un dialogue entre chercheur.ses établi.es en recherche-création (enseignant.es et accompagnateur.rices) et chercheur.ses émergent.es (étudiant.es et accompagné.es) autour de leurs expériences respectives de formation en recherche-création en contexte universitaire québécois et canadien francophone. Structurée en deux temps, elle débutera par une rencontre préparatoire où chaque participant.e sera invité.e à se présenter et à partager ses interrogations liées à cette pratique, tout en mettant en lumière les défis rencontrés dans son propre parcours. Cette phase de discussion permettra d’identifier des enjeux et besoins pour améliorer les pratiques actuelles.
Dans un second temps, lors d’une table ronde présentée dans le cadre du colloque, les intervenant.es mettront en lumière les questions soulevées lors de la rencontre préparatoire par le partage d’expériences marquantes. Les témoignages sur des enjeux variés – institutionnels, relationnels ou organisationnels – serviront à nourrir une réflexion collective dans le but de co-construire des pistes de réflexion et d’action pour faire évoluer la formation en recherche-création, à partir des réalités vécues sur le terrain. Cette dynamique vise à renforcer l’adaptation et la valorisation de cette formation dans ses différents contextes.
Véronique Basile Hébert
Bio : Véronique Basile Hébert est une artiste de théâtre Atikamekw de la communauté de Wemotaci. Doctorante en Études et Pratiques des arts à l’UQAM, en recherche-création en théâtre, sur le sujet du Nitaskinan/Kitaskino, le territoire ancestral des Atikamekw Nehirowisiwok. Elle détient un baccalauréat en théâtre de l’Université d’Ottawa ainsi qu’une maîtrise en dramaturgie portant sur le chamanisme chez Jovette Marchessault. Participante du programme de formation de la compagnie de théâtre autochtone Ondinnok, en collaboration avec l’École Nationale de Théâtre du Canada, elle a également été l’une des créatrices du théâtre de rue du Festival Présence Autochtone de Montréal. Professeure invitée à l’UQTR, elle a contribué à la mise sur pied du microprogramme en Études autochtones. Par ailleurs, dans sa pratique, elle priorise les productions d’œuvres intergénérationnelles et parfois plurilingues au sein des communautés autochtones et a collaboré aussi avec diverses compagnies de théâtre. S’inspirant de la Nature et de sa culture, elle écrit, met en scène et interprète ses spectacles avec des artistes issus de diverses origines. Son théâtre est engagé, près de ses préoccupations d’autochtone, de mère, et d’artiste bispirituelle.
Robert Faguy
Bio : Professeur de théâtre à l’Université Laval, Robert Faguy œuvre depuis plus de 40 ans dans le domaine de la création artistique multidisciplinaire. Détenteur d’un doctorat sur les diverses utilisations de la vidéo à la scène, il a coécrit avec Ludovic Fouquet le livre Face à l’image : exercices, explorations et expériences vidéoscéniques. Il assume actuellement la direction du LANTISS (Laboratoire des nouvelles technologies de l’image, du son et de la scène). Il s’intéresse aux diverses approches de la recherche-création et ses projets visent particulièrement le développement d’outils et de processus associés à une dramaturgie plurielle. Il agit parfois comme performeur dans certains projets de cet atelier de bricolage indiscipliné qu’est Le bureau de l’APA.
Lara Kanso
Bio : Lara Kanso est metteuse en scène et autrice libanaise. Elle poursuit actuellement un doctorat en « Littérature, arts de la scène et de l’écran » à l’Université Laval, au Canada. Elle a mis en scène et co-écrit trois créations théâtrales contemporaines et multidisciplinaires : Les noces de Zahwa (2024), Jardin d’amour (2016) et Absence (2019). Elle a collaboré à l’Encyclopédie Le Théâtre dans l’Histoire: les scènes, les hommes, les œuvres (2016). Son texte dramatiqueTu m’as souvent parlé de bonheur a été publié en France en 2023. Elle travaille actuellement sur une création théâtrale, Les Exilées sont des louves, dont elle signe la mise en scène et l’écriture avec le « Petit Théâtre du Vieux Noranda », au Québec. Sa recherche-création doctorale porte essentiellement sur le théâtre néo-documentaire, revisité à la lumière des théories du néo-matérialisme et de l‘écologie dans les arts vivants. Lara s’intéresse particulièrement au corps, à la matière-présence humaine et non-humaine et au concept de vide.
Jean-Paul Quéinnec
Bio : Professeur de théâtre à l’UQAC, Jean-Paul Quéinnec a été, de 2010 à 2021, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en dramaturgie sonore au théâtre. Sa recherche-création interroge les processus et dispositifs d’écritures dramatiques et scéniques à partir d’une approche plurielle, performative et inclusive. Jusqu’en juin 2022, il a codirigé la revue Percées-Explorations en art vivant. Membre du CRILCQ, il dirige l’antenne CELAT-UQAC.
Camille Renarhd
Bio : Camille Renarhd est une artiste trans(e)_disciplinaire et chercheure enracinée à Tiohtiá:ke/Mooniyang/Montréal. Iel s’intéresse aux processus collectifs créatifs-activistes-poétiques-politiques, en un seul mot. Son travail a été présenté dans des lieux dédiés autant aux arts vivants qu’aux arts visuels (ex. Agora de la danse, Mtl; Palais de Tokyo, FR; Centro Nacional de las Artes, MX; Festival UnDrum, Suoni Per Il Popolo, Mtl). En 2021, iel obtient son doctorat en Études et Pratiques des Art (Prix Mérite Meilleure Thèse de l’UQAM). Sa thèse en recherche-création porte sur les rituels performatifs en art actuel et interroge les passages entre immersion In Situ, In Socius et création d’une œuvre artistique partagée avec des spectateurices. Iel a été chercheuse associée au Centre for Interdisciplinary Studies in Society and Culture à l’Université Concordia (2021-2023) et est depuis 2023 professeure de mouvement à l’École Supérieure de Théâtre à l’UQAM. Ses travaux actuels explorent les intersections entre rituels performatifs, danse, écologie politique, somatiques, art sonore et espaces de soin.
Julie Andrée T.
Bio : Membre de la CÉLAT et Doctorante en Études et Pratiques des arts de l’UQAM, Julie Andrée T. s’est vu octroyer en 2023 des bourses du CRSH et du FRQSC pour son projet de rechercher Esthétique du dépaysage ou la défaillance du paysage. Commissaire d’exposition, reconnue à l’international comme artiste interdisciplinaire, elle travaille de 2008 à 2011 à la School of Museum of Fine Arts de Boston comme professeure invitée en art performance. En 2018, elle complète, à l’UQAC, une maitrise recherche-création en art qui portera sur les thèmes de la mort, du paysage et du sublime. En 2020, à Saint-Siméon (Charlevoix-Est), elle co-fonde le Centre Inouï dont la mission est de faire connaitre l’art actuel à travers le patrimoine. Enfin, depuis plusieurs années, elle collabore aux recherches de monsieur Jean-Paul Quéinnec et est chargée de cours à l’Unité d’enseignement en arts de l’UQAC.
Ressources et mots-clés
Mots-clés
Lunch
Séance 10. Politiques du témoignage
Session de communicationsLocal : Théâtre
Présidence : Pierre-Olivier Gaumond (UQAM)
Axe Théorie et Critique
Alexandre Cadieux (CEAD)
Marilou Guay-Deschênes (Artiste)
Dario Larouche (Théâtre Les Amis de Chiffons; Théâtre 100 Masques)
SQET
Détails et descriptif de l’événement
Mesures d’accessibilité
Confessions scéniques : dispositif, théâtralité et réinvention du réel
Axe Théorie et Critique
La séance explorera la place et la signification du témoignage dans les pratiques théâtrales contemporaines, en interrogeant les rapports entre dramaturgie, territoire et politique.
Arnaud Rykner propose de penser le témoignage non pas comme un signifiant de notre époque, mais plutôt comme un « “dispositif pour le théâtre”, c’est-à-dire un dispositif profondément, intrinsèquement, nécessairement théâtral. » Envisager le témoignage comme un dispositif permet non seulement de dépasser les notions d’individualité et d’intimité qui y sont rattachées, mais d’interroger sa structure pour penser autrement la représentation. Cette réflexion soulève plusieurs questions fondamentales :
● Le dispositif du témoignage est-il intrinsèquement dramatique, ou participe-t-il à l’élaboration d’une dramaturgie singulière ?
● Qu’est-ce qui fait témoignage dans le théâtre, qui se présente toujours, ou presque, comme une personne prenant la parole devant autrui ?
● Comment penser le théâtre-témoignage autrement que par le prisme de l’individualité et du rapport entre théâtralité et réel ?
● Quels dispositifs théâtraux témoignent du territoire et comment le territoire est-il (re)présenté ?
Posture de l’auteur·ice dramatique en milieux de vie pour aîné·es
Alexandre Cadieux
Résumé à venir.
Bio : Alexandre Cadieux est actuellement responsable de la promotion des textes et de la médiation au Centre des auteurs dramatiques. Il a enseigné l’histoire du théâtre québécois, la théorie théâtrale et la critique dramatique à l’École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal et au département de théâtre de l’Université d’Ottawa. Critique et chroniqueur dans les pages du quotidien Le Devoir de 2006 à 2017, il a également été membre du comité de rédaction de la revue Jeu durant de nombreuses années. Il a longtemps œuvré comme animateur, médiateur et concepteur pour le Théâtre de la Ligue Nationale d’Improvisation et l’organisme Les Voyagements – Théâtre de création en tournée. Il a également agi à titre d’aide-bibliothécaire à l’École nationale de théâtre du Canada.
Conférence-discussion
avec Marilou Guay-Deschênes et Dario Larouche
Bio : Originaire d’Alma, Marilou Guay-Deschênes a étudié en théâtre au Bac Interdisciplinaire en Arts de l’UQAC et au Cégep de Limoilou. Elle travaille comme comédienne pour diverses compagnies de théâtre et au sein de l’organisme Clowns Thérapeutiques Saguenay. En plus d’être formatrice, auteure et metteure en scène pour la troupe les En-Tête-T et médiatrice culturelle pour (presque) toutes les compagnies de théâtre, Marilou est cofondatrice et membre du collectif de création Baba Yaga. Elle s’est récemment tournée vers ses propres créations avec le projet Passion à la Bleuetière et le spectacle Celles que je porte, présenté en janvier 2025 à La Rubrique.
Diplômé du BIA (théâtre) et de la maîtrise en création (UQAC), Dario Larouche carbure aux projets et aux défis. Il a écrit une quinzaine de pièces dont deux sont publiées chez Somme Toute ainsi que de nombreux articles pour diverses publications. Metteur en scène prolifique, il a signé plus de quatre-vingts spectacles au cours des 25 dernières années. Gestionnaire d’expérience, il dirige depuis 2007 le Théâtre 100 Masques, depuis 2024 le Théâtre Les Amis de Chiffon en plus de collaborer, entre autres, avec le Théâtre Mic-Mac, la Société d’arts lyriques du Royaume et l’UQAC, où il est un chargé de cours régulier