Colloque de l’ACRT 2023

Performing Shores / The Shores of Performance
Online, June 10-12 &
In-Person at Dalhousie University, June 15-17

« Rivages en scène / Les rivages de la performance »
En Ligne, 10-12 Juin &
En Personne à L’Université Dalhousie, 15-17 Juin

Cliquez ici pour lire une note de bienvenue du président de l’ACRT, Robin Whittaker.

Programmes des colloques

Les programmes sont maintenant disponibles (en anglais seulement, désolé) pour le colloque en ligne (10-12 juin) et le colloque en personne (15-17 juin).

Modérateurs et Accessibilité

Comment rendre votre présentation accessible

Comment partager vos communications en ligne

Conseils pour les modérateurs

Pour suivre la traduction anglais-français durant les séances plénières, veuillez utiliser le lien suivant: www.tinyurl.com/CATR2023

Rappel d’inscription

Nous vous rappelons que tous les participants à l’ACRT 2023 (en ligne et en personne) doivent être membres de l’ACRT et doivent s’être inscrits au colloque avant d’y assister! Veuillez vous joindre à l’ACRT et vous inscrire au colloque dès que possible. Cela garantira que tout est bien mis en place pour vous avant le colloque.

Portail d’inscription

Médias sociaux

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Hébergement à Halifax

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Conférencière invitée – 10 Juin

A woman with shoulder-length curly hair is standing in a partially-build wigwam against a backdrop of green leaves

shalan joudry

Shalan joudry est poète, conteuse, productrice de balados, dramaturge, actrice et chanteuse micmaque. Elle est également une écologiste et une interprète culturelle.

www.shalanjoudry.com

Parrainé par l’Institut d’études canadiennes de McGill

Artistes invités – 12 Juin

Mike et Mique’l Dangeli 

Affiliation de Mike : Git Hayetsk Dancers

Affiliation de Mique’l : Git Hayetsk Dancers/Université de la vallée du Fraser

Danser la souveraineté

Dans cette allocution principale, Mike et Mique’l Dangeli présenteront des exemples de spectacles des Git Hayetsk Dancers. Ils examineront l’histoire et les pratiques actuelles des troupes de danse autochtones dans le Nord-ouest Pacifique. S’appuyant sur les recherches effectuées dans le cadre de son projet de livre, Mique’l abordera les questions relatives aux interprétations locales et mondiales de la culture, des droits, du savoir et de la souveraineté. Elle croit que les façons de faire des troupes de danse autochtones constituent des actes stratégiques d’autodétermination profondément enracinés dans le protocole et les traditions juridiques anciennes, qui abordent les questions contemporaines des Premières Nations.

Mike Dangeli appartient aux nations Nisga’a, Tlingit, Tsetsaut et Tsimshian. Il a grandi sur le territoire traditionnel de son peuple dans le sud-est de l’Alaska et le nord de la Colombie-Britannique. Mike est un artiste, un sculpteur, un chanteur, un compositeur, un danseur et un éducateur de renom. Il se prépare depuis son enfance à devenir chef héréditaire auprès des chefs et des matriarches. Il a commencé à étudier et à créer l’art de son peuple dès son plus jeune âge par le biais de l’apprentissage traditionnel au sein de sa famille. Depuis 20 ans, il partage avec son épouse Mique’l Dangeli la direction des Git Hayetsk, un troupe de danse de renommée internationale spécialisée dans les chants anciens et nouveaux et les danses masquées. Les œuvres de Mike sont collectionnées et exposées dans le monde entier. Il a également sculpté des centaines de masques et de coiffes utilisés dans les spectacles de Git Hayetsk ainsi que par de nombreuses nations le long de la côte nord-ouest.

Mique’l Dangeli (Ph. D.) est née et a grandi dans la réserve indienne de l’île Annette. Elle appartient à la nation Tsimshian de Metlakatla, en Alaska. Elle est professeure adjointe à l’École des arts créatifs de l’Université de la vallée du Fraser à Abbotsford, en Colombie-Britannique. Son travail porte sur les arts visuels et les arts de la scène autochtones, le protocole, la résurgence culturelle, la souveraineté, la décolonisation et la revitalisation des langues. Mique’l est danseuse, chorégraphe, professeure, conservatrice et activiste. Une des plus jeunes et des plus perfectionnées locutrices et enseignantes de la langue de son peuple, elle enseigne la langue Sm’algya̱x dans des classes communautaires et universitaires accréditées, en plus de faire du mentorat auprès du personnel enseignant dans l’apprentissage de la langue et dans le développement de programmes d’études pour tous les âges.

Conférencière invitée – 15 Juin

A black woman with shoulder-length braided hair smiling at the camera

Shauntay Grant

LA RÉALITÉ FÉMININE, LA RÉALITÉ NOIRE ET LA PIÈCE EN SOLO

RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTATION : 

Dans cette présentation-performance, la dramaturge et artiste Shauntay Grant passe du monologue aux souvenirs, de la poésie à la prose pour étudier le fait féminin dans le théâtre et la performance en solo. Que se passe-t-il quand le récit sur la réalité noire entre en conflit avec les rôles que les femmes noires sont censées assumer ? Comment le processus poétique de l’effacement peut-il favoriser l’amplification des récits et des voix des femmes noires dans la performance et le théâtre canadiens ? En partant de ses expériences personnelles d’écriture, de ses observations et de ses rôles de femmes noires sur scène, Grant examine les rôles multidimensionnels que les femmes noires ont joués, sciemment et involontairement, sur le chemin de la découverte, de la confiance, de l’activation et de l’amplification de leurs voix créatives.

CONFÉRENCIÈRE :

Shauntay Grant est une poète, une dramaturge, une artiste interdisciplinaire et une auteure pour enfants qui vit et travaille à Kjipuktuk, Mi’kma’ki (Halifax, Nouvelle-Écosse). En tant qu’artiste ayant des liens ancestraux avec l’arrivée des Loyalistes noirs, des Marrons jamaïcains et des réfugiés noirs en Nouvelle-Écosse à la fin des années 1700 et au début des années 1800, une partie essentielle de son travail consiste à créer des œuvres d’art qui mettent en lumière les récits et les expériences des Néo-Écossais africains et des diasporas africaines. Poétesse lauréate de la ville d’Halifax, elle « crée des œuvres d’art engageantes et accessibles, mais aussi stimulantes, rigoureuses et fondées sur des recherches approfondies (Société royale du Canada) ». Sa pièce de théâtre The Bridge (Playwrights Canada Press, 2021) a été créée en 2019 au Fountain Hall du Théâtre Neptune, une coproduction entre le théâtre 2 b et Neptune, en association avec le Théâtre Obsidian. Située dans une communauté noire rurale de la Nouvelle-Écosse, cette histoire à plusieurs niveaux d’une famille déchirée par la trahison a reçu onze nominations pour le prix Robert Merritt 2020 et en a remporté quatre, y compris le prix de la meilleure nouvelle pièce jouée par un Néo-Écossais. La pièce pour la jeunesse de Grant, Colonial Park, a fait l’objet d’une tournée du Théâtre Neptune en 2023, et sa pièce KK a été créée dans le cadre du Projet Red Phone de Boca Del Lupo au Festival Prismatic Arts de 2022. Parmi ses autres œuvres récentes, citons la pièce solo Beyere (2021), présentée dans le cadre du projet 21 Black Futures du Théâtre Obsidian, et Passing (2021), qui fait partie du projet Micro Digitals du Théâtre Eastern Front.

Professeure agrégée de création littéraire à l’Université Dalhousie, Grant est titulaire de diplômes professionnels en création littéraire, en musique et en journalisme. Elle assume la direction de l’anthologie à paraître From The Ashes : Six Solo Plays (Playwrights Canada Press, 2023), qui rassemble des spectacles solos avant-gardistes de la dernière décennie écrits par des femmes et des fxmmes noires canadiennes. Sa propre pièce solo, une collaboration avec la joueuse de mbira zimbabwéenne Hope Masike, est en préparation au théâtre 2 b. Elle travaille également sur d’autres pièces, dont Identity : A Song Cycle, une collaboration avec le compositeur Dinuk Wijeratne et le baryton Elliot Madore, qui explore le cheminement d’une personne vers l’acceptation d’identités multiples et changeantes. Développée par le Théâtre Against The Grain, Identity sera présentée pour la première fois à l’automne 2023. Grant est parmi les membres fondateurs du groupe artistique interdisciplinaire Erasure Art Collective, et elle a exposé dans des galeries et des musées canadiens, notamment à la galerie d’art de l’Université Dalhousie, au Musée des beaux-arts de l’Ontario et au Musée canadien de l’immigration du Quai 21. Elle est l’auteure de neuf livres pour enfants, dont My Fade Is Fresh (Penguin, 2022), Sandy Toes (Abrams, 2023), When I Wrap My Hair (HarperCollins, 2024) et Africville (Groundwood, 2018), qui a remporté le prix du livre illustré Marilyn Baillie et elle a été finaliste des Prix littéraires du Gouverneur général.Sponsored by the University of Toronto, Centre for Drama, Theatre and Performance Studies

Séance plénière – 16 Juin

Small green shoots of plants growing up through cracks in harsh, grey rocks.

Pratiques irrésistibles

Katrina Dunn (Chef du groupe de travail, Course Correction Working), Hope McIntyre and Kimberly Skye Richards (Chefs du groupe de travail sur la gérance de l’environnement)

Pratiques irrésistibles est une séance plénière qui aborde le chavauchement thématique de deux groupes de travail de l’ACRT : la gestion de l’environnement dans l’enseignement du théâtre et de la performance et Changement de cap : réorienter les approches de l’espace dans le théâtre et la performance. Le groupe de travail sur la gestion de l’environnement a pour mission de repenser comment nous enseignons, nous nous documentons et nous préparons les étudiantes et étudiants à des pratiques durables dans le domaine du théâtre et de la performance pour répondre à la crise climatique. Changement de cap poursuit le travail concernant les études de l’espace en définissant et en explorant de nouvelles directions pour les perspectives spatiales du théâtre et de la performance, incluant l’éthique environnementale, la théorie spatiale féministe et queer et la décolonisation des méthodologies spatiales. Visant à rendre ce changement « irrésistible », cette séance présente les pratiques multidimensionnelles des deux groupes et offre aux personnes participantes une occasion de prendre part à la discussion.

Colloque de l’ACRT 2023 : Appel à participants aux séances « Rivages en scène / Les rivages de la performance »

Le colloque de l’ACRT de 2023 propose plus de 70 sessions, dont plusieurs qui sont à la recherche de participants.

Veuillez lire les descriptions de chaque session, que vous trouverez ci-dessous, et suivre les instructions pour indiquer votre intérêt.

Toute personne participant aux séances doit devenir membre de l’ACRT avant le colloque (https://catracrt.ca/join). Veuillez noter que nous ne pouvons pas garantir que les personnes puissent être programmées dans plus de 2 ou 3 sessions au cours de la conférence. Pour plus de renseignements sur l’ACRT, pour , ou pour renouveler votre adhésion, veuillez consulter notre site Web : https://catracrt.ca.

Le colloque de l’ACRT 2023 aura lieu en deux temps, en mode hybride. Une première partie, qui se tiendra en ligne du 10 au 12 juin 2023, sera coorganisée par l’Université Saint-Francis-Xavier et l’Université de la Vallée du Fraser. Quant à la deuxième partie, en personne du 15 au 17 juin 2023, elle aura lieu à l’Université Dalhousie.

De plus, nous souhaitons favoriser les conversations entre personnes de différentes générations et à différents stades professionnels. Que vous soyez étudiants, étudiantes, artistes, universitaires émergents ou établis, ou que vous portiez le titre de professeur émérite, nous vous encourageons vivement à soumettre une proposition. L’ACRT invite toutes les voix, y compris celles des personnes autochtones, des personnes sous-représentées et des personnes marginalisées, à se prononcer sur un éventail de sujets.

Reconnaissance des terres

Nous tenons à souligner que le colloque se déroule dans le Mi’kma’ki, le territoire ancestral et non cédé du peuple micmac. Ce territoire est couvert par les « traités de paix et d’amitié » que les peuples micmacs et wolastoqiyik (malécites) ont signés pour la première fois avec la Couronne britannique en 1725. Ces traités ne portaient pas sur la cession de terres et de ressources, mais reconnaissaient en fait les titres des Mi’kmaq et des Wolastoqiyik (Malécites) et établissaient les règles de ce qui devait être une relation permanente entre les nations.